La course à ne pas rater. Ce samedi 25 mai, la WTCS de Cagliari (ITA) marque la fin de la période de qualification olympique. Beaucoup d’athlètes, qui n’ont pas encore décroché le précieux sésame pour les JO de Paris 2024, se doivent impérativement de réaliser une grande performance s’ils veulent réaliser leur rêve. C’est le cas des sept Français engagés : Léonie Périault, Emma Lombardi, Cassandre Beaugrand, Léo Bergère, Vincent Luis, Tom Richard et Pierre Le Corre.
Absente lors de la WTCS de Yokohama, Cassandre Beaugrand peut valider définitivement sa sélection à l’issue de la course. Comme elle a rempli un critère l’an passé (sur le Test Event), elle est en position de sélectionnable. Il lui suffit de réaliser un Top 6 (critère de confirmation) sur cette compétition pour décrocher le Graal. C’est tout à fait dans les cordes de la vice-championne du monde qui n’a pas terminé au-delà de la 4e place l’an passé sur une course internationale.
De leur côté, Léonie Périault et Emma Lombardi, qui n’ont pas rempli de critères l’an passé, devront attendre l’annonce de la sélection le 5 juin pour savoir si elles seront de la fête. Toutes deux ont été brillantes lors de la récente étape de Yokohama: victoire pour Léonie et troisième place pour Emma. Elles vont tenter de poursuivre sur leur lancée en Italie.
Il leur faudra être au meilleur de leur forme car le plateau qui se présente face à elles est de très grande qualité. Absente au Japon, la championne du monde Beth Potter (Gbr) est de retour sur le circuit WTCS. Sa seule course internationale de l’année (E World Championship Londres) s’est conclue par un succès le 13 avril dernier. Trois autres Britanniques s’annoncent redoutables : Kate Waugh (2e de la Finale de Pontevedra l’an passé), Georgia Taylor Brown (vice-championne olympique en 2020, vice-championne du monde en 2022, lauréate de cette course l’an passé) et Sophie Coldwell (7e de la finale à Pontevedra en 2023).
Deux autres nations ont de hautes prétentions sur cette course : les États-Unis et l’Allemagne. Côté américain, l’athlète en forme est Taylor Knibb qui était la première dauphine de Léonie Périault à Yokohama. Quatrième de la série l’an passé et 4e à Yokohama, Taylor Spivey compte bien, elle aussi, se mêler à la lutte pour le podium. Tout comme Kirsten Kasper, 5e au Japon.
Côté allemand, Laura Lindemann, qui a un peu déçu au Japon, est capable de grandes choses comme l’atteste sa 3e place lors du Test Event de Paris.Lisa Tertsch (4e de la finale de Pontevedra et lauréate de la Coupe d’Europe de Quarteira cette année) et Nina Eim (6e du Test Event de Paris) ont les moyens de jouer les trublions.
À suivre également de près, la championne olympique et quadruple championne du monde Flora Duffy (Ber) qui sera sans doute montée en puissance par rapport à sa 7e place de Yokohama.
Concurrence chez les Français
Chez les hommes, le grand absent de cette course sera le champion du monde en titre Dorian Coninx (FRA) qui souffre d’une double fracture (poignet et coude) consécutive à sa chute à Yokohama. Le Pisciacais, qui était en position de sélectionnable pour les JO de Paris après avoir rempli un critère l’an passé, ne pourra donc pas valider définitivement sa sélection.
Absent à Yokohama, Pierre Le Corre aura lui cette chance de pouvoir décrocher le précieux sésame sur cette course de Cagliari. Condition sine qua non : terminer dans les 6 premiers (critère de confirmation). S’il est au même niveau que ses prestations du Test Event (4e) et de la finale de Pontevedra (3e), cela ne devrait pas lui poser trop de problèmes.
Les trois autres Bleus engagés, qui n’ont pas rempli de critère, se doivent de réaliser une grande prestation pour marquer les esprits du comité de sélection. Très régulier sur le circuit WTCS (il n’a pas terminé au-delà de la 6e place l’an passé), Léo Bergère (champion du monde 2022 et médaillé de bronze en 2023), qui a effectué une excellente rentrée à Yokohama (4e), est bien décidé à retrouver les joies du podium. Neuvième à Yokohama, le double champion du monde (2019 et 2020) Vincent Luis compte bien, lui aussi, batailler pour les premières places. Victime d’une chute sans gravité à Yokohama, Tom Richard sera le quatrième mousquetaire.
Les Bleus se devront d’être au meilleur de leur forme car la qualité du plateau est exceptionnelle. Seuls le Portugais Vasco Vilaca et l’Australien Matthew Hauser manqueront à l’appel.
La course sera notamment marquée par le retour des duettistes, le Britannique Alex Yee (vice-champion olympique en 2020, 5e du circuit WTCS en 2023, vice-champion du monde en 2022) et le Néo-Zélandais Hayden Wilde (3e des JO de 2020, vice-champion du monde en 2023) dont les duels ont souvent marqué les esprits.
Deuxième de la finale à Pontevedra l’an passé,l’Allemand Tim Hellwig, qui progresse de course en course, devrait également être redoutable lors de l’emballage final. Étonnants lors de la première manche (respectivement 1er et 3e), l’Américain Morgan Pearson et l’Australien Luke Willian devront également être surveillés de près par les Bleus. En regain de forme, le Belge Marten Van Riel (4e des JO de Tokyo) et le Norvégien Kristian Blummenfelt (champion olympique à Tokyo) sont, eux aussi, capables de coups d’éclats.
Le programme
Samedi 25 mai
11 h : départ course féminine
15h15 : départ course masculine
Les deux courses seront retransmises en direct sur la chaîne l’Equipe.
Source communiqué de presse FFTRI – Photos ActivImages, Germain Hazard, World Triathlon