Victime d’un grave accident de vélo du côté de la Nouvelle-Zélande il y a maintenant deux ans, Simon Billeau a fait son retour sur le circuit international en 2014. Il rêve aujourd’hui de retrouver son meilleur niveau pour retourner à Hawaii en octobre.
Un accident de vélo avec une voiture, un bras droit et le fémur cassé qui nécessiteront quatre opérations. Ce 28 janvier 2013, la vie de Simon Billeau a basculé. Elle aurait même pu se finir d’une façon encore bien plus tragique. Et pourtant, le Parthenaisien d’origine a décidé de se battre contre le sort et de tenter un incroyable retour à haut-niveau. Avec un rêve en tête qu’il souhaite voir se réaliser cette année : retourner à Hawaii. Sa dernière – et unique – participation à ce jour remonte à l’année 2009 (38e). Dans sa quête de points au KPR, il totalise seulement pour l’instant 255 points décrochés sur le 70.3 Mandurah (Australie) en novembre dernier. « Il m’en faudra environ 3 500 pour prétendre être dans le top 50 fin août pour être qualifié, explique consciencieusement Simon. J’espère que Melbourne sera le tournant de ma saison. »
En Australie depuis quelques jours, le français sera au départ de l’Ironman de Melbourne ce dimanche (samedi à 21h20 en France) avec de fortes ambitions. A commencer par celle de ramasser le maximum de points pour cette course de rentrée. « J’ai beau toujours scruter avec attention la liste des engagés, l’important pour moi est de finir pour être sûr d’être dans les points. Je pense néanmoins avoir un coup à jouer car le plateau est bien moins dense qu’en Afrique du Sud une semaine après. Je ne pense pas que l’opportunité se représentera. » Si la première place – qui offrira cette année un billet directement qualificatif pour Hawaii – devrait principalement se disputer entre Nils Frommhold (All), Luke Bell (Aus) et Marko Albert (Est), tout reste ouvert derrière pour les places d’honneur. « Un top 10 serait fort appréciable mais cela dépendra évidemment de la forme du jour J. »
Mais vivre de sa passion et devoir se déplacer un peu partout dans le monde pour essayer de se qualifier à Kona a un coût (environ 3 000 euros par course internationale). A l’instar d’autres sportifs, Simon Billeau espère arriver à trouver des fonds grâce à un mode de financement original : le financement participatif (voir ici). Si ce modèle, qui vise à solliciter les internautes pour financer un projet, avait déjà fait ses preuves dans les secteurs de la musique ou du cinéma, par exemple, il est en train de devenir une sérieuse alternative dans le monde du sport. « Autant j’ai repris espoir sur le plan physique avec ces dernières semaines où j’ai fait des séances que je ne pensais plus être capable, autant, financièrement, c’est la galère avec ces déplacements. » Pour l’heure, Simon a déjà réussi à récolter 20 % de son objectif fixé. Avis aux passionnés du triple effort qui souhaiteraient l’aider dans sa collecte de fonds…
Basile Regoli
– Pour aider Simon Billeau dans sa collecte de fonds : cliquez-ici