Il ne fait que deux ou trois épreuves dans l’année, et le 51.50 de Marseille en faisait partie.
Gérard Oreggia, président de la Ligue Provence-Alpes a enfilé la combinaison hier matin et
terminé la course en 2h42’45“, soit le 397e temps au scratch. Et avec le sourire !
Comment s’est passé votre course, parmi tous les coureurs ?!
Ma carrière sportive est derrière moi ! La course s’est faite en trois étapes : la survie en natation, la
récupération en vélo, et le pur plaisir en course à pied. Pour les Marseillais, pouvoir emprunter le
Prado et le boulevard Michelet sans feu rouge, sans voiture, c’est génial. Et courir sur la Corniche,
même en le faisant deux fois par semaine, je ne m’en lasse pas !
Ce n’était que la 3e édition du 51.50 mais l’épreuve a rencontré son public et paraît déjà bien installée…!
Elle est bien installée dans le calendrier effectivement. Mais pour perdurer, il faut parvenir à se
renouveler, et pour ça, je fais confiance à l’équipe d’organisation. Au bout d’un moment, on
atteindra un seuil de participants, il faudra alors innover, le développement de notre sport passe
par l’innovation !
Il y avait 600 personne sur le nouveau VentouxMan en juin, plus de 1000 personnes à Marseille, il y en aura 1300 à Embrun, sur le seul Longue Distance. C’est positif pour la Ligue que vous présidez ?!
La Ligue se porte bien, avec plus de 2500 licenciés à la fin de l’année, ce qui était notre objectif, et
52 épreuves au calendrier. Il y en a des grosses, à Aix-en-Provence, à Sausset, Embrun,
Marseille. Il y en a des nouvelles dans les Alpes, au Ventoux qui font qu’aujourd’hui, le maillage
territorial est bon et que la saison dure 12 mois, avec les Bike & Run et les duathlons. Toutes ces
grandes épreuves nous permettent de financer d’autres manifestations, de qualité, mais plus
petites qui participent au développement des clubs et du sport.
Recueilli par Damien Petricola