L’INSEP recrute des « cobayes »….

Dans le cadre d’une étude menée en partenariat avec la Fédération Française de Triathlon et financée par l’Agence Française de Lutte contre le Dopage, le Département de la Recherche de l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (INSEP) recherche des duathlètes/triathlètes amateurs masculins résidant en région parisienne (18 à 45 ans, niveau de performance compris entre 2h et 2h20 sur CD). Cette étude aura pour objectif de comprendre la manière dont le sportif entraîné en endurance s’adapte à des périodes de forte charge d’entraînement, les effets de la fatigue engendrée par un exercice d’endurance sur les performances intellectuelles et l’activité du cerveau, mais également les adaptations cardiaques qu’elles induiront. En effet, les athlètes et plus particulièrement les triathlètes utilisent régulièrement des phases de forte charge d’entraînement dans la préparation de leurs objectifs compétitifs, notamment sous la forme de stages d’entraînement. Ce type de stratégie d’entraînement est aussi bien utilisé par les triathlètes de haut niveau que par les triathlètes amateurs à l’approche de leurs objectifs majeurs. C’est pourquoi nous nous attelons depuis quelques années à comprendre les mécanismes pouvant expliquer ces stratégies d’entraînement afin de chercher à optimiser l’entraînement de ces élites, mais également des personnes acceptant de nous aider dans ces recherches.

L’expérimentation se déroulera sur une période de cinq semaines entre septembre et décembre 2015. Durant cette période, nous nous concentrerons sur les réponses d’un groupe « contrôle » sans surcharge d’entraînement et sur celles d’un « groupe forte » charge d’entraînement, réalisant donc une surcharge d’entraînement de l’ordre de 40%. Suivi pour les deux groupes par une période d’affûtage de deux semaines.

Au cours de cette période, chaque triathlète réalisera 3 sessions de tests de performance à l’INSEP (tests d’effort sur ergocycle en laboratoire, selon le même protocole que celui passé par l’équipe de France Olympique de triathlon et un contre la montre de 30km). Deux sessions de tests au repos à l’Institut de Cardiologie de la Pitié Salpêtrière afin de mieux comprendre les adaptations cardiaques à l’entraînement. Et une session de tests cognitifs à l’Institut du Cerveau de la Pitié Salpêtrière afin d’appréhender les mécanismes du cerveau en période d’entraînement.

Les créneaux des tests pourront être ajustés en fonction de l’emploi du temps personnel de chaque athlète, mais devront se situer aux mêmes horaires dans un cadre d’homogénéité de nos mesures.

En retour de la participation aux tests, un bilan des tests d’effort sera fourni pour chaque athlète à partir de ses tests VO_2max. Un débriefing avec les chercheurs de l’INSEP sera également planifié après l’étude. De plus un temps de questions/réponses sera ouvert pour fournir à chacun les réponses qu’il attend dans le cadre de son entraînement et de la préparation de ses objectifs. Enfin, chaque participant du groupe « Contrôle » sera défrayé sous forme de bons cadeaux à hauteur de 300 euros pour son implication dans l’étude. Une indemnisation individuelle sous forme de bons cadeaux d’une valeur de 600 euros sera attribuée aux participants du groupe « Forte Charge ». Enfin, en fonction du niveau de performance lors des tests de concentration et de mémorisation (test IRM), chaque participant des deux groupes pourra gagner jusqu’à 100 euros supplémentaires.

Si vous êtes intéressés par ce projet et que vous souhaitez des informations complémentaires, merci de contacter Anaël Aubry à l’adresse suivante : anael.aubry@insep.fr 

Par ailleurs, je vous demanderai à nouveau ces informations par la suite, mais pour plus de commodités vous pouvez déjà m’indiquer ces informations si vous êtes intéressés :

Vos noms, prénom, mail, téléphone, adresse de résidence, âge, chrono de référence sur triathlon CD ou duathlon CD, votre volume d’heure d’entraînement habituel en période compétitive, le nombre d’années de triathlon ou de duathlon derrière vous et la possibilité ou non d’augmenter votre volume d’entraînement habituel de 40%.

Anaël AUBRY & Cyril Shmit, étudiant en doctorat.

Yann LE MEUR & Christophe HAUSSWIRTH, chercheurs à l’INSEP et responsables scientifiques du projet.

photo : cirkoglu