Les triathlètes et paratriathlètes français ont brillé de mille feux et sur tous les fronts en ce long week-end de l’Ascension lors des Championnats d’Europe S de triathlon et paratriathlon disputés en Pologne ce week-end.
L’équipe de France de paratriathlon a récolté le plus de breloques dans sa besace, avec 7 médailles.
En raison d’une température de l’eau extérieure trop basse par rapport à la température de l’eau, l’épreuve a été convertie en duathlon. À la grande joie de certains, au grand dam d’autres. Le format de course était transformé en 2,5 km de course à course à pied, 14 km de vélo et 5 km de course à pied. Ce changement n’a en rien troublé la sérénité du champion paralympique, Alexis Hanquinquant qui a une nouvelle fois dominé de la tête et des épaules ses rivaux. Le Rouennais compte désormais 5 médailles européennes dans sa collection en plus de ses 4 titres mondiaux. Il engrange par la même occasion un 12e succès consécutif sur une épreuve internationale. Il est invaincu depuis le 17 août 2019 (Test Event de Tokyo), enchaînant une 12e victoire consécutive. Comme à Yokohama, son premier dauphin n’est autre que son compatriote Pierre-Antoine Baele, en constants progrès.
Le 2e titre européen décroché par l’équipe de France de paratriathlon est l’apanage de Mona Francis. Si elle avait déjà remporté deux coupes du monde, la championne de France de la catégorie PTWC (fauteuil) n’avait, en revanche, jamais goûté aux joies de la plus haute marche du podium sur un grand championnat (argent et bronze précédemment).
De son côté, Jules Ribstein, qui n’était autre que le tenant du titre chez les PTS2, avait déjà décroché l’or européen et même mondial (2019 et 2021). Mais cette fois, le Strasbourgeois a trouvé plus fort que lui en la personne du Maurits Morsink, que Jules avait pourtant nettement battu lors des championnats du monde (près de cinq minutes d’avance). Coureur à pied émérite, le Néerlandais a été avantagé par la suppression de la natation.
La quatrième médaille d’argent française est tombée dans l’escarcelle de la Montoise Gwladys Lemoussu qui a eu la joie de monter pour la sixième fois sur un podium européen (3 fois deuxième, 3 fois troisième).
Enfin, la 5e breloque en argent est revenue au tandem Thibaut Rigaudeau-Antoine Perel, seulement battus par le champion du monde Dave Ellis. Les deux hommes conservent donc leur titre de vice-champion d’Europe.
La dernière médaille est allée au cou d’Annouck Curzillat et de sa guide Julie Marano. Elle est du même métal que celle qu’elle avait acquise aux JP de Tokyo, le bronze.
Des juniors français en verve
Du côté des triathlètes valides juniors, 30 concurrents s’étaient qualifiés pour les finales hommes et femmes. Le mercure ayant retrouvé un niveau normal, la natation restait au programme (300 m de natation, 800 m de vélo, 2 km de course). Ce retour à la normale a bien convenu à nos jeunes pousses tricolores qui sont parvenus à glaner trois médailles : l’or pour Léo Fernandez, l’argent pour Ilona Hadhoum, le bronze pour Gaspard Tharreau. En terminant respectivement 6e et 8e, Manon Laporte et Gaspard Tharreau ont conforté la très bonne homogénéité du groupe tricolore.
La journée s’est terminée en beauté par la 3e place d’Anthony Pujades dans la catégorie Elite hommes derrière l’Allemand Wernz et le Britannique Izzard. De son côté, Candice Denizot terminait 13e.
Le week-end polonais était conclu par la médaille d’argent du relais Mixte junior, seulement devancé par l’Allemagne pour une trentaine de petites secondes. Le podium est complété par la Grande-Bretagne. Le quatuor français était composé de Gaspard Tharreau, Manon Laporte Léo Fernandez et Ilona Hadhoum.
Résultats complets : https://triathlon.org/results/result/2022_europe_triathlon_championships_olsztyn
Source FFTRI – Photos activ images