Avec Dorian Coninx et Jean-Philippe Boulet, Raphaël Montoya sera dimanche, lors des Championnats de France de duathlon, un des grands favoris pour la victoire chez les juniors. Au pied du podium l’an passé chez les cadets, le néo-sociétaire de Sartrouville aura à cœur de prendre une revanche sur une édition 2012 où sa 4e place l’avait laissé sur sa faim.
La D1 avec Sartrouville
Ceux qui étaient à Liévin, il y a un an, s’en souviennent peut-être encore. Quelques minutes après avoir terminé à la 4e place des Championnats de France de duathlon, Raphaël Montoya était resté prostré pendant de longues minutes sur les marches des tribunes. Le regard perdu dans le vide. Et la sensation d’être passé à côté de sa course, ou du moins à côté d’un podium que tout le monde lui promettait. Si les médailles décrochées ont été moins nombreuses qu’en 2011, la saison 2012 aura en tout cas été formatrice pour le jeune international français qui a décidé de rejoindre cette année l’un des clubs phares de l’Hexagone : Sartrouville. Tout simplement « pour pouvoir courir en D1 avec les meilleurs triathlètes de la planète et être aux côtés des Brownlee ou d’autres gars très fort. » En somme, pour continuer à prendre en expérience pour celui qui n’a, et c’est important de le rappeler, que 17 ans. Et tout l’avenir devant lui.
Victoire à Quarteira
Une semaine avant les Championnats de France de duathlon, Raphaël Montoya a pris part dimanche dernier à la Coupe d’Europe de triathlon de Quarteira (Portugal). « Je voulais en faire une avant celle de Vierzon (12 mai) pour me régler. J’adore ces courses. Il y a toujours un bon niveau, et la pression est moins importante que sur un championnat. Je prends alors encore plus de plaisir et ce fut le cas au Portugal. » Bien lui en a pris puisque le jeune français est allé chercher la victoire dans les derniers mètres, au terme d’un sprint palpitant. « J’ai fait le dernier 800 m à quelques mètres du Hollandais, sans pouvoir combler le moindre mètre, pour finalement le reprendre à la toute fin. Le mental a joué ici car faire deuxième ce n’est pas la même chose que de l’emporter. » Place désormais à Parthenay, a priori sous le soleil également, pour le premier grand rendez-vous national de la saison où Raphaël « espère être plus costaud que l’an passé. » Son début de saison est en tout cas signe d’un appétit débordant.
Basile Regoli – Crédit photos Vitor Lopes