TEST MATERIEL - Combinaison de Triathlon Orca Apex Flow

Présente depuis 1995 dans le monde du Triathlon, la marque Orca profite du millésime 2022 pour renouveler sa gamme composée de 6 modèles. Nous avons réalisé le test du modèle Orca Apex Flow, l’évolution de la Predator, le modèle haut-de-gamme. Sensations.

Dans un souci de simplification, la nouvelle offre des combinaisons de Triathlon Orca (Il existe aussi des modèles apnée, eaux libres et Swimrun) s’articule autour de deux gammes : APEX, utilisant les composants les plus novateurs et haut-de-gamme, et ATHLEX, plus abordable financièrement et avec des matériaux éprouvés.

Ensuite, il vous faudra choisir selon 3 styles de combinaison : celles privilégiant la flexibilité (Flex), pour les nageurs expérimentés, plus techniques et disposant d’une position haute sur l’eau, celles privilégiant la flottabilité (Float) pour les nageurs moins à l’aise techniquement et qui recherchent à élever leur position dans l’eau grâce à la combinaison, pour bénéficier d’un meilleur hydrodynamisme. Enfin le dernier style est dévolu à ceux ou celles qui veulent un équilibre entre Flexibilité et Flottabilité (Flow), sans compromis.

C’est dans cette dernière catégorie que nous avons choisi de tester le produit, et dans sa gamme la plus aboutie techniquement : la Orca Apex Flow, donc. Celle-ci n’est ni plus, ni moins que l’évolution de l’ancienne « Predator » et donc la plus chère de la gamme (869 euros) et la version la plus avancée techniquement du fabricant. Comme toutes les combinaisons Orca, elle est confectionnée avec du néoprène 100% Yamamoto, aux propriétés élastiques supérieures aux autres types de néoprène ; sa légèreté et sa faible densité améliorent la flottabilité et l’isolation thermique. Grâce à l’association des technologies Yamamoto 44+ et 0.88 Free (cette dernière développée exclusivement pour Orca), ce modèle offre une plus grande liberté de mouvement au niveau des épaules. Voilà pour les spécificités techniques.

Tests en piscine et en mer

Après des tests en piscine, place à notre test en mer -à l’occasion du Triathlon de Fréjus- pour vérifier si l’utilisation d’une « combi » haut de gamme sur un nageur moyen procurait un véritable avantage.

Premier constat : la liberté ressentie au niveau des épaules fait oublier que l’on porte une « combi », et les mouvements sont presque aussi naturels qu’en maillot de bain. Il faut dire que le néoprène Yamamoto 44 est associée à une doublure intérieure vraiment extensible intégrant des fibres de bambou (Infinity Skin 2), ce qui procure une plus grande souplesse de mouvement, et est censé réduire les odeurs et la présence de bactéries.

Autre constat ressenti : une correction naturelle de la posture, en favorisant l’élévation des jambes dans l’eau et donc une flottabilité accrue, comme si on utilisait un pull-boy. De même, on ressent davantage l’impression d’être « gainé » par la combi et de profiter d’un meilleur hydrodynamisme. Les technologies Exo-lift et Aerodome, incorporées à la partie inférieure du buste de la combinaison en serait l’explication, tout comme les traitements de surface appliqués à cette combinaison. Enfin, la fermeture éclair plus courte permet de gagner un peu de temps lors des transitions en triathlon.

Neuf tailles de combinaisons !

Reste à savoir si avec le modèle de la gamme en-dessous (le modèle Athlex Flow est l’évolution de la « Sonar ») au budget plus mesuré -400 euros moins cher- on arrive aux mêmes sensations ? Car le ressenti est une chose et les données chiffrées, plus objectives, en sont une autre ! Mais même avec le modèle le moins onéreux, Orca propose toujours 9 tailles de combinaisons pour les hommes et 5 pour les femmes. Son tableau permet de choisir votre taille en fonction de votre hauteur, de votre poids et de votre tour de poitrine. Difficile de se tromper !

Matériaux : Yamamoto 44+: Yamamoto 44, Infinity Skin 2, Nano Ice SCS

Epaisseurs :