L’Américain Andrew Starykowicz a été contrôlé positif en novembre 2019, suite à l’Ironman Floride, au Vilanterol, un bêta-agoniste que l’on trouve dans les broncho-dilatateurs.
L’Américain avait déclaré forfait en octobre 2019 pour l’Ironman d’Hawaii à cause d’une pneumopathie virale et d’une bronchite, diagnostiquées par un médecin de Chicago, comme l’explique le magazine canadien Triathlon Magazine. On lui a alors prescrit du Medrol et du Vilanterol, des produits interdits figurant sur la liste de la WADA (agence mondiale anti dopage).
Malgré tout Starykowicz a concouru avec deux autorisations d’usage à fins thérapeutiques qu’il a présentées lors de l’Ironman 70.3 Waco (il terminera 2e) et de l’Ironman Floride (4e). Six jours après sa course en Floride, son autorisation pour le Medrol a été acceptée. Mais celle pour le Vilantero refusée.
Une semaine après que l’USADA (organisme anti-dopage des Etats-Unis) ait refusé son ordonnance, l’athlète a demandé à l’instance de revoir son refus.
Le 13 décembre 2019, Ironman lui a signalé son infraction à la loi anti-dopage, mais il a couru le lendemain sur le Challenge Daytona. Starykowicz a fait un nouvel appel de la décision de l’USADA le 20 décembre, mais le 14 janvier 2020, l’instance confirmait l’irrégularité.
En mars 2020, Starykowicz en appelait au Tribunal Arbitral du Sport, qui en août 2020, confirmait la violence des règles anti dopage, en expliquant que des traitements alternatifs et non interdits, étaient possibles.
L’athlète, détenteur du record vélo sur Ironman depuis 2018, a été suspendu pour deux ans, a été disqualifié de l’Ironman Floride, l’Ironman 70.3 Waco et du Challenge Daytona 2019. Il devra rembourser $6,500 de primes de Floride, et $2,750 de l’ironman 70.3 Waco.
Une sentence réduite à 13 mois par la WADA parce que le Vilanterol va être retiré de la liste des produits dopants en 2021….
Starykowicz pourra donc reprendre la compétition à partir du 1er janvier 2021.
Source : triathlonmagazine.ca