Tine, ton principal adversaire n’est autre que toi-même, non?
Si je regarde où j’en étais en 2015 à cette période… je sortais de l’automne et de l’hiver avec un déficit d’entrainement. J’avais repris une activité à plein temps à l’école car je n’étais pas sûre de pouvoir continuer la vie d’athlète de haut-niveau. Heureusement, les sponsors sont arrivés et 2015 a été une année de reconstruction. Cet hiver, j’ai été capable de bien me préparer, je me sens plus forte mentalement et donc en grande forme. Avec la vie de famille et trois enfants, j’ai une nouvelle vision du triathlon.
Bien sûr je souhaite gagner, je me sens forte et j’ai un record à défendre. Mais sur IRONMAN, tu ne sais pas ce qu’il peut se passer. Je vais rester concentrée sur ma propre course. Je sais que des bonnes nageuses comme Leanda Cave seront devant, je vais produire mon effort à vélo et sur le marathon. Je suis confiante.
Quel est ton état d’esprit avant la course ? Ressens-tu une certaine pression ?
Comment je me sens sur mon retour à Nice ? Excitée, impatiente, prête, déterminée. Nice a une place spéciale dans mon cœur, cela a été la première victoire d’une Belge sur IRONMAN. Je suis fière de cela.
Quels souvenirs gardes-tu de Nice ? Quelle partie de la course préfères-tu ?
L’IRONMAN France Nice a toujours fait ressortir le meilleur de moi-même, ses aspects techniques et la chaleur sont ceux que je préfère. Sur le marathon, tout peut arriver. C’est ma partie favorite, du début à la fin le public nous acclame, avec de nombreux belges. L’ambiance est juste remarquable. Et après tant de kilomètres, c’est tout ce que l’on a besoin.
Communiqué de presse