L’heure de la rentrée a sonné pour les athlètes de l’équipe de France. Depuis lundi matin, ils sont rassemblés du côté de Saint-Quentin-en-Yvelines (Ile-de-France) pour trois jours de stage. Au programme : présentation du projet Rio 2016 et activités de cohésion.

Au total, douze triathlètes sont présents pour ce premier rassemblement en vue de la saison 2015. On retrouve les principales têtes d’affiche du triathlon tricolore du moment : Vincent Luis, Pierre Le Corre, Aurélien Raphaël, Dorian Coninx, David Hauss, Raphaël Montoya, Etienne Diemunsch, Simon Viain et Anthony Pujades. Côté féminin, elles sont trois avec Emmie Charayron, Audrey Merle et Léonie Periault. « L’objectif de ce rassemblement est assez simple, c’est de faire un bilan général de la saison sur le niveau des français(es) et le chemin qu’il reste encore à parcourir pour chacun d’entre eux. Ça permet aussi de rappeler les grandes règles de fonctionnement d’un groupe mais aussi de fixer le cap pour les Jeux olympiques car ça va arriver très vite. Il y a la volonté en 2015, comme on avait déjà fait pour les JO 2012, de qualifier les tous meilleurs un an à l’avance », explique Frank Bignet, le directeur technique national.

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Au cours de ces trois jours, différentes réunions sont donc au programme pour évoquer déjà le calendrier international pour l’année prochaine. Des activités de cohésion sont également prévues comme un bike & run, du karting ou encore une initiation au golf aujourd’hui (galerie photos à découvrir ici). Un sport où certains ont montré plus de facilités que d’autres. Le champion du monde junior, Raphaël Montoya, s’est ainsi rappelé à ses bons souvenirs puisqu’il a pratiqué un peu le golf – à raison d’une séance par semaine – il y a une dizaine d’années. Bonne humeur et fous rires étaient en tout cas au rendez-vous. « On s’amuse bien. Ça permet de créer des liens avec tout le monde et de découvrir des activités autres que le triathlon », glisse Pierre Le Corre, qui s’envolera ensuite pour six mois à Brisbane (Australie). Idée de s’entraîner au chaud pendant l’hiver mais « aussi de profiter de l’opportunité d’être là-bas pour progresser en anglais. » Dans un mois, Emmie Charayron va, elle aussi, mettre le cap direction l’hémisphère sud pour s’entraîner, de décembre à mai, en Nouvelle-Zélande avec son nouvel entraîneur, Laurent Vidal. Tous ont en tout cas désormais un même objectif commun : les Jeux de Rio.

Basile Regoli

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