Jurkiewicz à Abu Dhabi – «à Satisfait par rapport à l’entraînement que j’avaisà »

Vainqueur de l’Ironman du Pays de Galles l’an passé, le jeune Jérémy Jurkiewicz est passé cette année dans la cour des grands en rejoignant le team Abu Dhabi Triathlon et des athlètes comme Faris Al-Sutan ou Paul Ambrose. Après un stage d’une quinzaine de jours aux Emirats arabes unis avec sa nouvelle équipe, le Stéphanois de 23 ans a pris part samedi dernier au très relevé triathlon international d’Abu Dhabi (3-200-20). Sans objectif particulier, Jérémy se classe 12e de l’épreuve à plus de 18 minutes du vainqueur, le Danois Rasmus Henning. Quel était ton objectif à Abu Dhabi ?Mon objectif était d’essayer de nager devant mais plutôt dans les pieds, puis en vélo de tenir le plus longtemps possible avec « le groupe » quitte à être en surrégime et me relever quand vraiment ce serait trop dur. Au final, comment s’est déroulée ta course ?Je suis très mal parti puisque je sors de l’eau à 30 secondes du groupe de tête ce qui m’oblige à faire un gros effort au début du vélo pour les rejoindre. Ensuite, j’ai tenu jusqu’au 130e km où je suis dans le groupe pour mes deux passages sur le circuit de Formule 1. Peu après le circuit, je lâche le groupe car ça commence à rouler trop fort et l’effort fourni lors des 130 premiers kilomètres commence à se faire sentir. Ce n’est pas facile dans la tête de se dire qu’il reste 2 heures à tenir et finalement je termine le vélo avec Bayliss qui avait lâché en même temps que moi. A pied, j’ai tout de suite de bonnes jambes et je suis parti dès le début sur une bonne allure en me disant que ce ne sont « que » 20 km. Mais devant les premiers sont bien loin. Au 5e km je vois Lieto qui marche – que je finirai par reprendre au 15e km. Je finis sans trop faiblir par rapport à mon départ et viens chercher une 12e place. Cette place te satisfait-elle ?Ce n’est pas un résultat sensationnel car ce n’est qu’une 12e place mais je suis assez satisfait de ma course et de mes données (Watts, puls, allure) par rapport à l’entraînement que j’avais. Propos recueillis par Basile Regoli – Photo Thierry Sourbier