Ce dimanche matin, 8 heures, à l’esplanade du Larvotto – Monaco, une cinquantaine d’athlètes sont partis en reconnaissance du parcours vélo du premier Tristar Monaco du 5 septembre prochain. Tous sont revenus de cette expérience à l’unisson : c’est un parcours difficile, technique, mais beau comme un prince…C’est un très beau parcours qui dévoile son côté technique dès les premiers kilomètres et offre un rythme soutenu jusqu’à sa fin. En effet, les 100 kilomètres tracés parmi les cols de l’arrière-pays monégasque sont dignes d’une montagne russe. Les athlètes seront surpris par les fascinants changements de décors et dénivelés. On avance avec le sentiment d’une sympathique découverte, mais rapidement on se rend compte qu’il faut savoir « gérer » son effort car petit à petit, on y laisse des plumes… Les cachoteries du bitume épuisent les cuisses, la tentation de contempler le paysage est immense vite débordé, l’athlète fini par se recentrer… Avec la consolation d’une suite à pied tout de même assez courte. 500 m après le départ à vélo, on entame la montée vers la moyenne corniche en sillonnant les villages Roquebrune et Beausoleil. Rien que les noms font déjà rêver…
À la suite de cette première montée, une descente « douce » (60 Km/h) commence jusqu’à la découverte de la première grande difficulté, l’ascension de la grande Corniche situé sur les routes du Mont des Mules, en direction de la Turbie. Puis une succession de faux plats montants (environ 8 kilomètres) nous amène dans le village de Peille (600 m d’altitude), un vrai bonheur !Le passage à l’intérieur de Peille se fait tranquillement, ou presque… Et l’on attaque alors une descente très technique, 8 km de virages en épingle entre les monts verdoyants qui débouchent à Graves. Cela permet de prendre un peu de répit. Ensuite, on arrive sur une route calme, charmante, entourée de monts aux pierres blanches qui se dessine vers Escarene (400 m d’altitude). Les sensations de montées et descentes à répétition sont toujours présentes. Le repos du guerrier est une illusion. On grimpe ensuite sèchement une bonne partie du col de Nice. Le but est de gagner rapidement l’entrée du col de Calaisson qui est la 2e vraie difficulté de ce parcours. À noter le passage dans le long tunnel illuminé de la Condamine sur ce tronçon, qui se veut déjà mythique !Le col de Calaisson met en difficulté ceux qui étaient encore confiants… Des portions allant jusqu’à 10% mettent à mal les plus téméraires. Et ce n’est pas terminé ! Après la descente revigorante en direction du village d’Eze, la montagne russe se remet en marche. On souffle, on boit, on cherche sa motivation, regard fixe sur la route, quelques coups d’oeils sur la mer bleue azur et hop ! On croit presque en avoir fini. Mais le retour vers Monaco est aussi musclé que sa sortie réalisée 90 km plus tôt. Attaquer cette dernière bosse à plein régime est un suicide avéré… Elle semble être interminable. Enfin vous êtes arrivés au parc à vélo ! Il ne vous reste plus qu’à vous chausser pour une partie de plaisir à pied !Informations et carte détaillée du parcours : www.tristar111monaco.com Par Juliana Frechin