C’est ce que le champion canadien a laissé entendre il y a quelques semaines, préférant se recentrer sur la distance inférieure (Ironman 70.3)…
Lionel Sanders a renoué le week-end dernier avec la victoire qui le fuyait depuis de nombreux mois, sur l’Ironman 70.3 Oregon. La suite de sa saison va se poursuivre sur cette distance half ironman, ou équivalent, avec le PTO US Open de Milwaukee, les mondiaux Ironman 70.3 de Lahti, l’Ironman 70.3 Michigan, et l’Ironman 70.3 Augusta pour conclure 2023.
Pas d’Ironman, donc, pour Sanders, qui avait notamment fait de la quête du titre mondial sur la distance suprême un objectif prioritaire.
Depuis sa désillusion de 2022 à Hawaii, où il avait fini 34e, cette distance semble a priori révolue pour lui. « la distance Ironman ne m’intéresse plus » a ainsi déclaré Sanders. “Je ne me sens pas capable de faire les efforts nécessaires, mon corps n’en est pas capable, je me sens comme une coquille vide » a poursuivi l’intéressé, qui avait mis beaucoup d’investissement pour réussir sur la distance, sans le résultat escompté.
Le Canadien avance un autre argument – plus étonnant – pour expliquer son retrait de la distance reine : l’influence des motos media sur le déroulé des courses Ironman, qui favoriserait les meilleurs nageurs, en leur proposant un abri et une aspiration… « Quand vous êtes un bon nageur sur Ironman, alors la course devient une course à semi-drafting » image l’intéressé. « La zone de drafting n’a jamais évolué depuis le début de la discipline. La vitesse des premiers continue d’augmenter, mais les règles de drafting ne changent pas… Pour des mauvais nageurs comme moi, c’est alors impossible de revenir sur la tête de course, qui est involontairement aidée par les motos media… ».
Alors, aveu d’impuissance, ou réalité à prendre en compte pour plus d’équité ?