Plus de 1000 triathlètes sont attendus à Embrun ce week-end pour la 2e édition du « Triathlon M d’Embrun ».
Trois formats sont au programme sur les deux jours de compétition, avec un triathlon XS, un triathlon M avec plus de 600 inscrits, et le clou du spectacle, le Triathlon L, avec près de 450 inscrits. Sur le L, les principaux animateurs de la première édition seront là pour se disputer la victoire, avec le tenant du titre Félix Pouilly, Luc Gabison, 3e l’an dernier, et Brice Feillu, 4e en 2021 et porteur du dossard N°1 cette année !
Nathalie et Thierry Lefebvre, à la tête de l’organisation, reviennent sur les parcours de ces épreuves….
Nathalie, Thierry, quels sont les atouts des parcours des distances M et L ?
Nous voulions des parcours variés et équilibrés pour qu’ils soient accessibles au plus grand nombre et pour que les concurrents aient chacun la possibilité d’exploiter leur point fort : grimpeur, descendeur, rouleur. Nous avons souhaité rendre la course plus dynamique, le tout dans un cadre magique.
Quels sont à votre avis les points stratégiques des parcours, où peuvent se faire les différences ?
Pour le parcours du M, sans aucun doute la Montée des Puys. Depuis la sortie du parc à vélo jusqu’à la moitié du parcours, ça grimpe ! La descente permet de combler un retard ou de récupérer, avant d’attaquer la partie finale du parcours sur laquelle les rouleurs feront la différence.
Pour le L, c’est dans le col Lebraut que la différence se fera, surtout dans la 2e partie qui est plus délicate à gérer. La descente qui s’ensuit et la partie plane qui vous ramènent sur Embrun sont longues et propices aux rouleurs. Mais attention à bien gérer ses efforts !
Quelles qualités faut-il développer ou présenter pour être performant sur ces parcours ?
L’idéal est un profil complet de grimpeur – rouleur. Les ascensions ne sont pas très longues et pas très difficiles en termes de pourcentage malgré des passages délicats. Il faut être bon descendeur et être capable de rouler à un niveau élevé pendant un long moment. La gestion des efforts reste primordiale tout comme l’alimentation et l’hydratation sous peine d’avoir une fringale au mauvais moment.
Quels conseils de préparation donneriez-vous aux concurrents inscrits pour bien aborder l’épreuve ?
Ils vont vivre des émotions incroyables car les parcours sont tout simplement magnifiques entre lac et montagne. Donc il faudra penser à lever la tête du guidon ! Ensuite, rien ne sert de grimper des cols toute la journée. Les parcours ne sont pas une succession de cols hors catégorie. Ce sont des cols roulants avec de courts passages plus pentus. Travaillez le foncier afin d’être capable de couvrir la distance sans problèmes. Le travail spécifique apportera un plus le jour J, c’est certain !